Après KANDINSKY, nous allons nous interesser à l'oeuvre de Piet MONDRIAN.
Merci de prononcer ( Piit Mondri-âne) et non pas ( Pièt Mondri-an).
Né en 1872, aux Pays-Bas, dans une famille rigoureusement calviniste, il subit l'autorité de son père, instituteur, tout en admirant son oncle d'Amsterdam, qui lui, est peintre.
A 20 ans, que faire ? Devenir peintre, ou prédicateur ? J'ai l'impression que toute sa vie est marquée par ce dilemme.
Il peint, et se réfugie dans la théosophie . Pas bien joyeux le bonhomme !!!
Il y a quelques temps, j'avais tenté une "copie" de "pommier en fleurs". J'avais aimé travaillé les teintes rabattues, tout en douceur.
Mais j'avais mal compris où était le pommier ! Dora Vallier le démontre très bien.
En bonne cuisinière, voici ma recette :
- Prenez un objet, un paysage, que vous désirez peindre
- Dessinez-le correctement, en indiquant ombres, lumières, et respectant les proportions et toutes règles de dessin.
- Puis, déconstruisez ! Ne gardez que l'essentiel !
J'ai choisi la période "cubiste". Ce n'est pas encore de l'abstraction pure ! ( mais, tendre des bandes adhésives noires sur un fond blanc, avec 3 carrés de couleur, MONDRIAN l'a fait , lui ! )
Je dispose d'une toile carrée de 60x60 cm.
Je vais peindre à l'huile, en glacis.
J'ai mentalement préparé mon dessin au cours de mon séjour à Marrakech.
Tout est prêt, j'ai l'impression d'aller très vite : 4 après-midi . Et voici :
peinture à l'huile sur toile 60x60 cm.